Certains instituts d’outre-mer se fondent sur des idées selon lesquelles chaque enfant constitue un miracle et le travail est un appel de Dieu. A ces idées s’ajoutent certaines influences venant des Etats-Unis pour les plus créationnistes d’entre elles. Là-bas l’État leur impose le respect de l’obligation académique de l’ordre public, des bonnes moeurs et le contrôle pédagogique. Leur marge de manoeuvre reste vaste. Une liberté dont elles ne sont pas près de s’acquitter comme l’affirme Luc Bussière, Président de l’Association des Établissements Scolaires Protestants Évangéliques Francophones (AESPEF) : « sous contrat, il faudrait faire une coupure franche entre les matières classiques et la foi , alors que pour nous, notre religion respire de toute part ». Au Cameroun, nous ne sommes pas si éloignés car chaque IPES autorisé est soumis à l’obligation du respect du programme ministériel. Seulement ce ministère se souciant d’une relative insuffisance, parle du minimum du programme prenant la laïcité de notre pays en compte. A l‘Institut Supérieur Évangélique des Technologies Appliquées et de Gestion (ISETAG), au-delà des enseignements classiques, s’ajouteront de nouvelles matières dont les enseignements sur la Bible . D’ailleurs Albert Einstein affirme que « la science sans la religion est boiteuse, la religion sans la science est aveugle » et nous partageons cet avis. Ce qui balise la problématique « la science et la religion entretiennent – elles un rapport ? » Si oui, de quelle nature est ce lien ? La science élimine-t-elle la possibilité de croire en un être divin ou au contraire, en donne-t-elle un témoignage ? Par ailleurs, la religion, en tant qu’estampillée du saut de la croyance, ne permet-elle pas à la science de tomber dans le dogmatisme ? En somme, il convient de se demander quel bénéfice peut retirer la science de la religion et, réciproquement, la religion de la science ? En tout cas s’agissant de l’innovation dans l’enseignement supérieur au Cameroun, c’est ici que se situe notre plus-value scientifique. Nos objectifs ne seront atteints que grâce au concours de toutes les entités éducatives c’est-à-dire les apprenants, les parents, l’école, les partenaires et l’État : Une symbiose s’impose .et comme nous voulons aller loin, nous comptons sur toutes les composantes citées ici. Bienvenue à l’ISETAG . Pasteur PAMEN FLAUBERT
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